Methode et technique Alexander dans l'equitation. Le Tennessee Walker

LE TENNESSEE WALKER

 

 

 

 


Nommé aussi tout simplement le "Plantation bred natural single footing Walking Horse". Selon certains, la race est née au 20e siècle, croisement de Morgan et de Saddlebred, puis de divers croisements américains et canadiens. Il semblerait pourtant que les planteurs du sud des EU l'aient fondée au 18e, comme race de travail très confortable dans les plantations. En effet le planteur avait besoin parcourir rapidement et fréquemment, dans de bonnes conditions, des distances importantes, pour surveiller les grandes surfaces. Ce cheval possède 3 allures particulières, à demi posées et sautées : le flat foot walk (un pas lent et glissé) , allure régulière à 4 temps, si ample et déliée que le cheval semble littéralement flotter au-dessus du sol, le running walk (un pas rapide et dissocié, commode et très ample) version accélérée de la précédente qui peut atteindre 25 km/h, et le " rocking chair canter ", petit galop rassemblé extrêmement en un mouvement de roulis et obtenu par une élévation de l'avant-main, tandis que l'arrière main reste quasiment horizontale.). Ce cheval est bien connu aussi pour sa gentillesse et son désir d’apprendre. Ses autres caractéristiques sont sa queue portée et sa posture campée, comme le Saddlebred dont il descend.

 

 

 

 

 

 

Les chevaux Sud Américains

 

 

Le Criollo:

Le fameux cheval des gauchos. Descendant direct des chevaux importés au Nouveau monde par les conquis durant le XVIème siècle. Durant quatre siècles, ces chevaux s'adapteront à l'environnement des grandes plaines sud américaines pour en subissant une sévère sélection naturelle. Cette adaptation, aux conditions de vie du milieu, leur a permis de développer ses grandes qualités de résistance aux maladies et de sobriété. Cette résistance fait l'orgueil des Argentins qui organisent des épreuves d'endurance sur des distances pouvant atteindre 700 à 800 kilomètres à parcourir en une quinzaine de jours. Lourdement chargés et devant se nourrir sans aide ou apport extérieurs, le cheval termine l'épreuve, légèrement amaigri mais tout aussi fringant que le jour de son départ. En Argentine, le substantif comme l’adjectif criollo – qui signifie créole soit une personne de race blanche née dans une colonie d’outremer – désigne tout ce qui est de nature autochtone par rapport à ce qui est étranger. Un buen criollo n’est pas un bon cheval mais un bon Argentin (de pure souche). Mais on qualifie aussi le cheval indigène : el caballo criollo. Le criollo est aussi bien sûr une race à part entière dont le standard est désormais fixé. On trouve encore des criollos de campo (de type fondation), mais ils cèdent progressivement la place au criollo puro. Les pures races avec papiers, éducations, talents se négocient aux environs de 8 000 dollars (environ 50 000 francs). Les criollos de campo généreux, tous terrains, infatigables trouvent preneur dès 2 000 francs. On nous en a proposé une vingtaine pour 20 000 francs. Reste bien sûr à les exporter. Et ça c’est une autre histoire.

Marc Bainaud

 

Le Paso Peruan:

Le paso péruvien fait partie des " caballos de Paso " expression qui réunit les races de chevaux d'Amérique latine (Pérou, Colombie, Puerto Rico, République dominicaine et Cuba). Il se distingue par des allures particulières dont la plus réputée est le " paso llano " (l'équivalent du Tölt), un amble rompu à 4 temps à laquelle l'action relevée des antérieurs confère beaucoup de brio et d'élégance. C'est une allure latérale, merveilleusement confortable, dans laquelle le poser du postérieur précède celui de l'antérieur du même coté. Outre le paso llano, est également admis par les péruviens le " paso sobreandando ", une allure à 4 temps, légèrement décalée vers l'amble, et plus rapide. Enfin, certains chevaux présentent le " termino ", mouvement gracieux et balancé des antérieurs vers l'extérieur donnant l'impression que le cheval danse…ou nage le crawl ! En revanche, le trot et l'amble pur ne sont pas acceptés.

 

Le Paso Fino :

Le paso fino fait également partie des " caballos de paso ", mais il diffère du paso péruvien dans ses allures. Dans les années 60, des sujets d'élevage de haute qualité ont été importés aux Etats-Unis, ce qui a permis de développer le paso fino américain, aujourd'hui très réputé. Les allures de base du paso fino sont, selon la vitesse : le " paso fino ", le paso corto " et le " paso largo ". Le paso fino, marche de parade spécifique aux chevaux bien dressés, est une allure à 4 temps très rapide avec peu d'avancement, et très rassemblée. En effet, contrairement au paso péruvien, le paso fino fait des foulées courtes. Il ne présente pas d'action relevée des antérieurs, et ne possède pas d'allure du " termino ". Le trot et l'amble pur ne sont pas acceptés.

 

Extrait de Cheval magazine N° 345 - Août 2000.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

MUSTANGS et QUARTERHORSES

 

 

Le Mustang

Les espagnols débarquèrent sur le Nouveau Continent avec leurs chevaux Andalous, mélange de sang Barbe, Napolitain et Espagnol. Certains chevaux s'échappèrent et redevinrent sauvages. Au fil des générations, afin de s'adapter à l'environnement, leur morphologie subit des transformations. Ils devinrent plus petits, robustes et nerveux. On les appela alors "Mestenõs", soit Mustangs. Il existe encore et toujours à l'état sauvage, dans certaines région sa capture est autorisée, les Navajos l'utilisent quotidiennement. Au nord des États-Unis, on les nomme Broncos, au sud on les appelle Mustang sauvage. Il mesure environ 1,45M et peut arborer toutes les robes Sa nervosité et sa robustesse plurent aux colons qui le croisèrent avec leurs propres chevaux d'origine anglaise et barbe, ce qui donna, entre autre,

 

le Quarter Horse

Issu d’un vaste brassage d’origines, le quarter horse a participé à la conquête du Nouveau-Monde, ce croisement permit d'obtenir des chevaux compacts et musclés, capables de parcourir de courtes distances plus vite que toute autre race.
Les pionniers choisirent le quarter horse pour explorer et conquérir le continent vers l'Ouest. A cette époque, il y a plus de trois siècles, les planteurs de tabac et de coton organisaient des courses dans les rues des villages et sur les chemins des plantations. Ces courses dépassaient rarement 440 yards (400 m environ). Ces chevaux furent donc appelés initialement "quarter mile" ou "quarter running horse", d'où leur nom actuel. C'est le seul cheval au monde capable d'atteindre les cinquante kilomètres à l'heure en quatre foulées. Le quarter horse fut très tôt adopté par les cow-boys qui le considéraient comme le meilleur cheval pour rassembler et convoyer des troupeaux en raison de son sens inné du bétail : le "cow-sense". Capable d'opérer des demi-tours foudroyants dans un mouchoir de poche, c'est leur monture de prédilection pour isoler les veaux et trier le bétail.
Depuis, ses descendants partagent la vie quotidienne des Américains. Polyvalent et docile, il est le cheval de toute la famille, en concours, en randonnée ou au ranch. Son mental exceptionnel et sa beauté, faite de puissance et d’élégance, séduisent tellement qu'il est actuellement le cheval le plus représenté au monde, on compte actuellement quatre millions de quarter horses dans le monde, dont 80 % aux Etats-Unis. Le quarter horse mesure entre 1,52 et 1,60 m, et présente une tête petite, un front large, de grands yeux expressifs et un garrot peu prononcé, il est calme et agile, il dispose d'une arrière-main très musclée. Aujourd'hui, il est un peu plus grand que ses ancêtres.
L'AQHA reconnaît 13 couleurs allant du brun au noir, en passant par l'alezan, le gris, le palomino, mais environ le tiers des chevaux quarter horse sont alezan.